Back Street - David Miller (1961)

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Superwonderscope
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Back Street - David Miller (1961)

Message par Superwonderscope »

Rae (Susan Hayward) est une dessinatrice de mode qui rencontre le beau Saxon (John Gavin), mais il est déjà marié à l'alcoolique Vera Miles. Au gré des hésitations et contretemps, ils entament une relation amoureuse secrète qui ne va pas tarder à éclater.

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OUHLA! Produit par Ross Hunter (qui avait produit plusieurs Douglas Sirk, continua avec Lana Turner et lança Airport), il s'agit d'un melo qui pèse 12 tonnes. Adapté d'un roman connu de Fanny Hurst (et déjà adapté dans les années 30 et en 1941 avec Charles Boyer), il trouve parfaitement sa place dans l'Amérique des années 60. Coincée dans les arcanes du code hays, le film tente timidement de repousser les limites : il s'agit d'une histoire d'un amour hors mariage. Contrairement à Doris day et Rock Hudson, ça sera consommé! Bon, on ne verra rien, les lits sont toujours séparés (même entre mari et femme), mais quand même!
Spoiler : :
comme il s'agit d'un mélo et que la morale doit être sauve, le mari va crever paralytique et la femme alcoolique au volant de sa bagnole
Gigantestque morceau de connerie mélodramatique, il fat quand même le voir pour le croire. C'est proprement ahurissant! Les dialogues ampoulés sont déclamés de manière dramatiquement sèche, Susan hayward roule des yeux comme pas permis...clairement pas à sa place dans un mélo qui aurait du voir Lana Turner à sa placE. Elle ne sait pas jouer, c'est affreux... elle semble surtout ennuyée par son rôle et ne parait pas intéressée le moisn du monde! Pour une femme qui a quatre nominations aux Oscars et en a gagné un pour le superbe Je Veux Vivre!, c'est juste :shock: John Gavin refait son numéro du Mirage de la Vie, mais son rôle est tellement proche qu'il ne peut pas grand chose, pas aidé par là aussi des dialogues juste §£

Celle qui dame le pion à tout le monde, c'est Vera Miles. Parfaite alcoolique salope colérique, elle irradie le film. sans surjouer, elle écrase facilement tout le casting. D'autant

Des décors tout bonnement surréalistes (des bureaux couleurs lilas pour Gavin, des robes orange de mémé pour Susan hayward...) achèvent le morceau;

En fait, Miller fait toutes les erreurs possibles pour un mélo. Autant Sirk transcendait le genre, dirigeait ses acteurs, autant là la platitude l'emporte jusqu'au grotesque des situations. En fait, le film fonctionne au second degré pour le supporter : il vaut mieux rire du film que de tenter de l'apprécier pour ce qu'il est.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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