
Après que leur cimetière a été profané par des outlaws, des indiens troglodytes se rendent dans une ville voisine et kidnappent des habitants pour les soumettre à un sort funeste. Le shérif organise une expédition désespérée pour libérer les captifs...
Couronné ce week-end du grand prix de Gérardmer 2016, "Bone Tomahawk" est un premier film très honorable, renouant avec une belle tradition de la série B : les finances sont moins importantes qu'un grand film de studio, mais peu importe car les moyens créatifs sont mis dans le choix d'une belle distribution dominée par Kurt Russell, dans un scénario et des dialogues favorisant la narration et les personnages, et dans un emploi cinématographique des décors naturels.
Bref, "Blood tomahawk" fait cinéma, ne cache pas sa proximité avec des classiques du western américain (on pense à "La prisonnière du désert" pour l'argument, "Les collines de la terreur" pour l'ambiance) et saupoudre le final d'une touche de "La colline a des yeux" qui explique son rattachement au fantastique. Cela dit, si "Bone tomahawk" a ses moments gore, ce n'est pas une débauche de boucherie, l'horreur est confinée dans le dénouement. "Blood tomahawk" n'est pas parfait, la tentative est audacieuse, mais le décalage entre la fin et le reste est trop fort. Cela dit, un premier film très honorable...