Tears of Kali - Andreas Marschall (2004)

[Romain]

Dans les années 80, en Inde, le groupe Taylor-Eriksson explore toutes sortes de techniques afin de repousser ses propres limites. De vilaines rumeurs se répandent suite à la disparition du groupe et de son mentor, Lars Eriksson. Le destin de trois anciens adeptes va se montrer très différent...

La review de Devildead n'était pas spécialement sévère... Les screenshots (assez gore) rendaient même le film motivant! Et le format film à sketches, c'est la promesse d'un film un tant soit peu rythmé... Donc à 14h tapante, je me suis envoyé la copie 1.85 4/3 de Tears of Kali et ses 1h46.
Rapidement, j'ai su que j'allais peiner. Le rendu vidéo, les dialogues sous-mixés, la pauvreté des scénarios... Vraiment laborieux. Alors de temps en temps, on retrouve le sourire avec des débordements gore à la Uncut Movies (première période VHS) qui vont de la trachéotomie au crayon de papier à l'énucléation Fulcienne en passant par l'écorchement Dr Channard Style. C'est sympa mais ça sauve pas le film.
Dommage, tout le délire secte new age aurait pu donner un résultat plus intéressant...
On va pas se plaindre, le DVD Z2 ne coûte rien et comporte la piste allemande originale. Zéro bonus malheureusement alors que la special edition from germany en déborde!

[comte vonkrolock]

Bon au vu de ta critique sa semble bien moins bon que Mask qui lui m'avait totalement séduit.

[comte vonkrolock]

Un film dont le budget arriverais presque a faire illusion surtout dans ces première minutes, mais finalement ont est clairement dans de l'underground, auquel Andreas Marschall tant de donnez une âme, pour cela faut être un minimum client. On se doute quand Allemagne les aides accorder aux films de genre doivent être proche du zéro, voilà peut-être pourquoi Carpenter est tant adulé et considérer comme un véritable auteur à part là bas

En l'état si Tears of Kali montre ces limites il est tout de même très inspiré par ces interprètes dont certain qu'ont pourra retrouvera dans son film suivant (Masks). L'action se limite souvent a des intérieurs, un appartement, une église (il me semble ou ressemblant) ont sent que l'ombre d'un Prince des Ténèbres plane et à pu être l'une des sources. Mais s'est encore une fois du coté des sectes qui se tournera.

Même si il ne démérite pas Tears of Kali était bien un essai, avant un film réellement maitrisé Masks qui lui avait l'avantage d'offrir un cachet bien plus cinéma (déjà le format scope) moins cheap, et réussissant au passage un revival au Giallo genre longtemps disparu