
Un moine bouddhiste retourne dans son monastère en Himalaya après trois ans de méditation isolée dans la montagne. Il découvre alors qu'il est tourmenté par le désir de la chair et s'éprend d'une jeune paysanne...
"Samara" du réalisateur indien Pan Nalin (à ne pas confondre avec le film de Ron Fricke !) une co-production entre l'Asie et l'Europe, où la seconde partie a sans doute eu plus de poids (le film est sorti en Inde 6 ans après la France). Il est assez difficile à définir : film d'aventures bouddhiste, romance rurale himalayenne ? Il y a en tous cas une très forte volonté de propos spirituel avec l'opposition entre une existence monacale retirée et une vie parmi la société des hommes. Laquelle est le chemin qui mène à l'Illumination ou l'accomplissement personnel ? "Samsara" prend la forme d'un film visuellement splendide : superbe scope, paysages inouis, couleurs éclatantes, world musique lyrique. La première partie est réussie, l'éveil a la sensualité de ce moine enfermé depuis l'enfance dans un monastère est rendu avec justesse. La suite est plus banale et le temps se fait long sur la longueur. Une curiosité, un sujet quand même hors du commun, une exécution jolie, mais un résultat qui laisse quand même sceptique.
Vu sur ciné + replay, copie 2.35 VM tibétaine (?) stéréo avec STF.