
Alastray, un aventurier métis, arrive en compagnie d'un moine franciscain dans un village reculé du Mexique que les paysans ont fui, terrorisés par les Indiens qui refusent de vivre en paix avec des chrétiens...
"La bataille de San Sebastian", c'est le rêve américain de Henri Verneuil qui se réalise. il retrouve Anthony Quinn qu'il vient de diriger dans "La 25ème heure" pour tourner cette fois-ci un vrai western au Mexique. C'est une production entre l'Europe et le Mexique, portée quand même par la bannière MGM. Verneuil se grise d'images de chevauchés, d'immenses horizons, de cascades, d'explosions, de batailles, de sites naturels superbes, dirige des Stars légendaires (dont Charles Bronson et Sam Jaffe) pour une intrigue rappelant "Les sept mercenaires".
Pourtant, la sauce ne prend pas. Anthony Quinn et Bronson mènent bien l'affaire, les images sont belles, Morricone signe une musique symphonique assez sage, mais pas inintéressante... Mais "La bataille de San Sebastian" est longuet, avance à un rythme inégal, heurté, avec des ellipses bizarres (notamment vers la fin). Un film qu'on aimerait aimé plus que ça, mais un spectacle du samedi soir inégal, qui laisse sur un sentiment d'inachevé bien qu'il ne soit pas antipathique.
vu sur ciné + replay, copie 2.35 16/9 correcte, VM anglaise STF.