Lamb - Valdimar Jóhannsson (2021)

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Drac
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Lamb - Valdimar Jóhannsson (2021)

Message par Drac »

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María et Ingvar vivent reclus avec leur troupeau de moutons dans une ferme en Islande. Lorsqu’ils découvrent un mystérieux nouveau-né, ils décident de le garder et de l'élever comme leur enfant. Cette nouvelle perspective apporte beaucoup de bonheur au couple, mais la nature leur réserve une dernière surprise…

En faisant une recherche, je me suis rendu compte que ce film n'avait aucun sujet dédié sur le forum, étonnant vu le thème et la présence de Noomie Rapace. C'est un film très original qui mélange drame paysan et fantastique, un peu comme La Nuée, sauf qu'ici l'équilibre entre les genres est bien meilleur, une franche réussite qui m'a beaucoup surpris. En tout cas je conseille fortement cette expérience.

La critique de Manolito
http://www.devildead.com/review/3091/lamb

Bande annonce VOST
Stilleben
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Re: Lamb - Valdimar Jóhannsson (2021)

Message par Stilleben »

Une fois de plus, un film qui nous vient du Nord (Islande, Suède) - nouvelle terre d'une vague fantastique -, et qui se montre très original dans son traitement.*
Je l'ai découvert lors de la 14ème édition du FEFFS, en 2021 - en compétition avec le norvégien The Innocents de Eskil Vogt - (lien de la fiche : https://strasbourgfestival.com/lamb/) où il était présenté comme suit :
Dans la lande islandaise, un couple d’éleveurs de moutons mène une vie paisible. Seule manque à leur bonheur la présence d’un enfant. Lorsqu’ils mettent bas un agneau, ils réalisent que celui-ci pourrait combler leurs attentes. Leur quotidien est rapidement bouleversé par l’arrivée d’un frère instable.
Premier long-métrage d’une maîtrise tétanisante,
Lamb est un drame familial nourri des mythologies nordiques. Les paysages embrumés de l’Islande suffisent à générer un trouble largement amplifié par le détour très fantastique du récit. Cette œuvre originale marque la naissance d’un cinéaste passionnant.
A noter : les deux films nordiques cités s'étaient partagés les 1ers prix : Mention spéciale du jury pour Lamb, tandis que The Innocents raflait l'Octopus d'or et le Prix du public.

Dans le premier quart d'heure, on suit le quotidien rude d'un couple taiseux - je crois qu'il n'y a pas un seul dialogue entre eux - d'éleveurs de moutons dans un paysage désertique de lande islandaise. Une nuit, quelque chose survient dans la bergerie qui affole les bêtes. Quelques temps après, c'est le choc pour le couple de bergers, lorsqu'une brebis met bas - on le voit sur l'affiche, donc ce n'est pas tant un spoil - d'un hybride mi-humanoïde mi-mouton. Le couple ayant perdu un enfant, ils s'emparent de celui-ci qu'ils choient comme le leur, le prénommant Ada.
Si l'événement est des plus incongru, fort est de dire que ça passe très bien à l'écran. Les parents qui protègent leur secret, le couple qui se retrouve autour de cet enfant... jusqu'à l'irruption du frère.
Une scène marquante : la confrontation entre la mère légitime et la mère d'adoption de la petite.
Le seul bémol que j'ai est pour la fin
Spoiler : :
avec l'irruption de cette "déité" des campagnes qui revient finalement chercher son petit. Ça arrive un peu brutalement, à mon sens, et je pense que ça aurait pu être amené plus en douceur si on avait distillé au long du film le folklore local mettant en scène cette créature - au moins, elle ne surgirait pas d'un coup de nulle part. Là, on a un véritable choc d'un mythe ancestral venant s'immiscer dans notre ère moderne.
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