C'est en pleine heure de gloire du slasher que Tom De Simone réalisa en 81 Hell night, inédit chez nous mais qui fit les beaux jours du Festival du film fantastique de Paris.
Hell night est une gentille réalisation d'horreur qui n'apporte rien de neuf au genre certes, De Simone se contentant d'appliquer la bonne vieille recette de Vendredi 13.
Il enferme un groupe d'étudiants transparents dont l'unique but est de déchainer leur libido entre deux gags et un joint, ados qui seront tour à tour massacrés par le monstre.
Il faut pourtant avouer que Hell night malgré son schéma scénaristique conventionnel se laisse regarder avec un certain plaisir. Malgré un début un peu lent et fadasse, le film a de sérieux atouts pour plaire et fait preuve de certaines originalités.
C'est d'abord le lieu, ce manoir abandonné à la sombre réputation et au parc fermé par une gigantesque herse, ses dédales de sous terrains sombres et humides, ses pièces feutrées éclairées à la bougie et au feu des âtres.
Tout ca donne un air qque peu gothique à l'ensemble, charme indéniable rehaussé par les costumes moyennageux dt les heros sont drappés.
Pour le reste, l'interet aussi mince soit il est de savoir où s'arrête la farce et commence l'horrible réalité un peu comme dans Terror train de Spottiswoode.
Les héros réaliseront trop tard que les cris horribles résonnant ds le manoir n'étaient en fait que les cris d'agonie de leurs camarades qu'ils retrouveront massacrés et exsangues, dissimulés aux quatre coins du manoir.
Hell night c'est donc aussi du gore, quelques meurtres surtout axés sur des décapitaions, têtes dévissées, empalement et autres plaisirs sanglants.
Le monstre a de faux airs de Jason et la découverte de la pièce ds les sous sols où il garde les squelettes momifiés de la famille recouvert de toiles d'araignées et de rats a quelque chose de beau, aura quasi fantastique.
Tradition oblige, l'heroine restera seule face au monstre, devra le combattre et la petite Martine est intelligente puisqu'aprés moultes cris et poursuites, elle réussira à sortir du parc et l'empaler alors que l'aube se lève.
Interessant donc dans ses décors, costumes et meurtres plutot graphiques, le gros problème de Hell night est sa photographie plus que sombre gachant justement tous les efforts de De Simone puisqu'on ne voit rien dans cette obscurité quasi générale.
Trés dommage donc car entre deux flash de lumière, on s'apercoit du sens de l'esthétisme dopnt il avait fait preuve et la qualité des F/X plutot réussis.
Le casting regroupe la toute potelée Linda Blair sortie des exorcismes et tentant de se reconvertir. Elle semble boursouflée ici, héroine toute désignée puisqu'elle n'a à faire qu'une seule chose: courir, hurler et jouer les prudes damoiselles.
Sa robe de tavernière met particulièrement en valeur ses seins rebondis que De Simone semble aimer filmer ce qui ravira les fans



A ses cotés, le brun bellatre Peter Barton futur heros de pas mal de soap- Sunset beach, Les feux de l'amour.. - et la friandise d'Eric, c'est Vince Van Patten en page, la blondeur et l'oeil bleu toujours aussi alerte, délaissant une bonne partie du film collants et cuissardes pour un calecon trés moderne à coeurs rouges


