Arlésienne de Kubrick, le projet repris et adapté de la nouvelle de Brian Aldiss par Spielberg, se prends à sa sortie en 2001 une volée de tomates pour pseudo émotivité artificielle. Que reste t'il aujourd'hui de ce film aux indénombrables dissidents ?
Une nouvelle vision récente permettra peut-être de faire le point.
Ce qui frappe à le revoir c'est son aspect incroyablement personnel malgré la présence limite digne d'un chateau hanté par Kubrick.
Alors trip schyzo ou oeuvre habitée ?
Encore aujourd'hui je ne saurai trancher, tant Spielberg me fait l'effet d'une totale humilite envers la matière originale, témoignant un profond respect des implications historiques du projet tout en faisant sien les pistes ouvertes par un script d'une richesse dont on avait plus vraiment l'habitude.
En gros ce film a de plus Kubrickien le fait de poser de multiples questions sans y répondre nécessairement, usant de la rupture de ton pour mieux asseoir une dimension Spielbergienne aux limites de la psyché dans ce qu'il a de trop vite jugé comme expression d'une naïveté légendaire. Qui croit ca encore ?
Et la place de l'humain dans tout ca ? A.I. pendant négatif de 2001 ?
Vous évoluez comment vis-à-vis de ce film vous ?
Pour être honnête, je tranche : je pense que c'est de la race d'un vrai chef d'oeuvre qui t'accompagne dont je te parle.
