La ba d'une laideur repoussante à suffit à détruire le peu de motivation que j'avais pour voir le film...
Man to Man - Régis Wargnier (2005)
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- Allan Theo
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Toi je t'aime !Battosai a écrit :En même temps 2 heures de film colonial académique, il faut avoir envie.
La ba d'une laideur repoussante à suffit à détruire le peu de motivation que j'avais pour voir le film...
"Comme disait mon ami Richard Nixon, mieux vaut une petite tâche sur la conscience qu'une grosse sur l'honneur. Allez en vous remerciant bonsoir."
Bof, pas aussi mauvais que le scout sans goût veut bien le dire, mais quand même d'une prévisibilité et d'un académisme affligeants. On suit le film avec 1/2 heure d'avance sur le scénar, et malgré quelques renversements de situation amusants (Fiennes encagé à son tour, la scène du zoo), on sort quand même de la séance assez déçu.
2/6
Autre chose ...
Ce qui est assez ironique je trouve c'est que Wargnier se comporte de la même façon que ces "scientifiques" qu'il dénonce dans son film. Il trimballe son pygmée vedette dans tous les festivals, avec standing-ovation à la clé.
Je trouve ça assez malsain perso.
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Autre chose ...
Ce qui est assez ironique je trouve c'est que Wargnier se comporte de la même façon que ces "scientifiques" qu'il dénonce dans son film. Il trimballe son pygmée vedette dans tous les festivals, avec standing-ovation à la clé.
Je trouve ça assez malsain perso.
Entièrement d'accord et pour l'avoir vu plusieurs fois pendant le festival Jules Verne je peux vous dire qu'il avait pas l'air très heureux.Buralo66 a écrit : Autre chose ...
Ce qui est assez ironique je trouve c'est que Wargnier se comporte de la même façon que ces "scientifiques" qu'il dénonce dans son film. Il trimballe son pygmée vedette dans tous les festivals, avec standing-ovation à la clé.
Je trouve ça assez malsain perso.
- Allan Theo
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Si j'avais su ça 1/2 heure avant de voir le film, j'aurais fait autre chose à la place.Buralo66 a écrit :On suit le film avec 1/2 heure d'avance sur le scénar.
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- Soundjata
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Connaissant bien le sujet, je me contenterais de dire que ce film ne m'aura pas appris grand chose, et dire que telle ou telle situation sont fatalement et historiquement tirés par les cheveux reléverait de la lapallissade pour une oeuvre de fiction romancé, que la fin part en cacahuète, blablabla...
Las, on ne peut pas dire non plus qu'il enfonce des portes ouvertes, c'est beaucoup, beaucoup trop facile de croire cela à propos d'un sujet aussi grave n'ayant jamais fait l'objet d'une oeuvre de fiction aussi léché et aussi brillamment interprété (la VF s'avérant en effet une véritable catastrophe à ce sujet).
Je n'hésiterais pas à dire que Man To Man est tout simplement une oeuvre de salubrité public, tant sont encore trops nombreuses les personnes pour qui tous ces pans obscures de notre passé étaient encore parfaitement inconnus, au mieux bien enfoui dans l'inconscient collectif.
J'ai encore en mémoire les cris horrifiés du public lorsque le scientifique cinglé s'apprête à avorter Likola.
Je passe sur les applaudissement du public à la fin scène de l'inversion des rôles avec la capture du caucasien par les pygmées. Tout un symbole.
Las, on ne peut pas dire non plus qu'il enfonce des portes ouvertes, c'est beaucoup, beaucoup trop facile de croire cela à propos d'un sujet aussi grave n'ayant jamais fait l'objet d'une oeuvre de fiction aussi léché et aussi brillamment interprété (la VF s'avérant en effet une véritable catastrophe à ce sujet).
Je n'hésiterais pas à dire que Man To Man est tout simplement une oeuvre de salubrité public, tant sont encore trops nombreuses les personnes pour qui tous ces pans obscures de notre passé étaient encore parfaitement inconnus, au mieux bien enfoui dans l'inconscient collectif.
J'ai encore en mémoire les cris horrifiés du public lorsque le scientifique cinglé s'apprête à avorter Likola.
Je passe sur les applaudissement du public à la fin scène de l'inversion des rôles avec la capture du caucasien par les pygmées. Tout un symbole.
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- Allan Theo
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J'ai cru que j'allais égorger le public à ce moment précis !Soundjata a écrit :Je passe sur les applaudissement du public à la fin scène de l'inversion des rôles avec la capture du caucasien par les pygmées. Tout un symbole.
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- Soundjata
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Fais pas semblant de ne pas comprendre ce que je veux dire.Zecreep a écrit :Tu vois beaucoup de films qui t'ont appris quelquechose?Soundjata a écrit :Connaissant bien le sujet, je me contenterais de dire que ce film ne m'aura pas appris grand chose,
Tu vois bien toi aussi qu'il reste encore pas mal de boulot.Allan Theo a écrit :J'ai cru que j'allais égorger le public à ce moment précis !Soundjata a écrit :Je passe sur les applaudissement du public à la fin scène de l'inversion des rôles avec la capture du caucasien par les pygmées. Tout un symbole.
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- Soundjata
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Ce n'est pas aussi simple que ça, même si j'avoue avoir perçu la même chose que toi lorsque j'ai vu le making-of du film qui fut diffusé sur France 2 l'autre jour.Buralo66 a écrit :Autre chose ...
Ce qui est assez ironique je trouve c'est que Wargnier se comporte de la même façon que ces "scientifiques" qu'il dénonce dans son film. Il trimballe son pygmée vedette dans tous les festivals, avec standing-ovation à la clé.
Je trouve ça assez malsain perso.
Mais à la réflexion, pouvais-t-il seulement en être autrement ?
Régis Wargnier aura expliqué dans un débat sur LCI qu'à l'instar de l'anthropologue dans le film, il devait réaliser lui-même certaines scènes afin de les dédramatiser auprès de l'acteur pygmée Lomama Boseki puisse les réaliser à son tour sans crainte, ce dernier devant surmonter les démons de son passé et des récits d'anciens de sa tribu lui ayant raconter les horreurs qu'ils auront vécus en Europe, surmonter ses appréhension à devoir réaliser les scènes terribles qu'auront véritablement vécues ses ancêtres.
Or Lomama était tout sauf un acteur, tout simplement parce qu'il n'existait avant lui aucun acteur pygmée. Or Wargnier tenait à ce qu'un pygmée joue le rôle d'un de ses ancêtres du 19e siècle. D'où fatalement un regard immanquablement paternaliste envers une personne ayant toujours vécu dans sa forée équatorial située en RDC, à qui l'on doit apprendre les règles du cinéma, à vivre habiller, à supporter le regard des journalistes lors des indispensables tournées promotionnelles.
Donc oui en quelquesorte, l'histoire du personnage Toko ressemble à bien des égards à celle de l'acteur Lomama.
Mais d'une ce dernier n'aura jamais été sauvagement capturé pour étude anthropométrique. Et enfin il n'aura pas, du moins je l'espère, de fin aussi tragique.
Aussi, il ne faut pas perdre que Man to Man, c'est un film de blancs, fait par des blancs en (pseudo) rependance pour d'autres blancs ignares de leur propre passé. Donc à partir de là on en conclura ce qu'on en voudra.
Et pour mieux répondre à la réflexion de Zecreep, si ce film pousse certaines personnes à en savoir plus sur le sujet, de préférence en lisant les oeuvres de références, il aura rempli son contrat.
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Le débat sur LCI si ça vous intéresse :
http://dieudo.freecoolsite.com/LCI_QUES ... 05.wmv.txt (28 Mo)
Penser à enlever le .TXT une fois téléchargé
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- Soundjata
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Normal, il provient d'un site de soutien à l'auguste humoriste, dont voici l'adresse : http://dieudo.hopto.org/
Site bien pratique pour suivre les débats qui se multiplient depuis quelques temps et ainsi forger sa propre opinion.
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- Hrundi V. Bakshi
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