Revu grace a la chaine Tokyo MX (version complet et zero pubs!

) a l'instant et toujours aussi conquis.
Le titre est un chouillat mensonger, vu que les effets restent limites (enfin ce qu'en montre le film) a Kutscher et son entourage direct, donnant au film un "feel" plus Back to the Future TRES trash et sombre, pour ne pas dire nihiliste.
(Pedophilie, mutilations, meurtres, handicaps, violence entre et envers de gosses, snuff animaliers; l'ideal pour egayer une soiree en famille devant le petit ecran

).
Bref, sur l'idee de changer le present en passant par un voyage dans le temps (ce qui n'a AUCUN rapport avec la theorie de l'"Effet Papillon" au final(!) ), et si dans l'idee on est en plein BttF, c'est clair qu'on n'est pas dans le fantastique version Spielberg/Zemeckis.
Le scenario de ce qui est plus une serie B qu'autre chose est plutot astucieux et ne menage pas ses coups (y compris quelques coups bas

en ce qui concerne les tenants et...les aboutissants de actions du heros), meme si la mecanique reste simple et peut se resumer a un hero qui reboot constemment son present via un voyage dans le temps et doit faire face a...une nouvelle situation passablement pire que la precedente(!)
D'ou, un effet limite dans l'espace, les connaissances du hero et dans ses consequences--vu que celles-ci peuvent etre de nouveau annullees via un...nouveau voyage dans le temps, limitant en fait le suspense a la question de quel est le "bon" choix a faire pour le hero, voire accessoirement si un tel choix...existe.
L'astuce du voyage dans le temps reste assez floue; est-ce d'ailleurs reellement un voyage dans le temps (c.f.
, le hero se stimule-t'il
pour vivre une "fiction" ou "simulation", ou souffre-t'il d'une maladie cerebrale plus que de posseder un pouvoir? Ca reste flou et au final, le public peut l'interpreter comme il l'entant, meme si le traitement dans sa linearite laisse sous-entendre que le hero vit effectivement ce qu'il croit vivre. (comme dit, c'est une serie B carree et pas du Kubrik(!)

ni meme 12 Monkeys (1995) s'il ressemble a ce dernier via certains details. )
A l'arrivee le film est un peu bancal; trop trash pour etre grand public, une mecanique assez facilement identifiable pour surprendre sur la longueur, mais bon: si on considere le film pour ce qu'il est: une serie B plutot carree, tendue et assumee telle, ca passe comme une lettre a la poste.
Bref, bibi aime toujours autant et classe le film parmi ses favoris sur le sujet.
The Butterfly Effect: 4.25 / 5 (efficace, bien interprete, solide et plutot "direct"

Que demande le peuple, hein?)
AJOUT Tardif: Je viens de me rendre compte que vu la maniere de voyager dans le temps du hero
une meilleure comparaison que 12 Monkeys est...Somewhere in Time (1980), un film redoutablement...romantique

. Ceci fesant bien sur ressortir encore plus le cote "trash" de TBE...

En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.