Presque 15 ans plus tard je re-essaye…enfin, non, j’essaye “vraiment” pour la premiere fois le Hulk d’Ang Lee.
A un moment, il a tourne pas mal a la tele par ici et j’avais glane des scenes par-ci, par-la, et ca me paraissant pas emballant, mais alors pas emballant DU TOUT.
En culottes courtes, bibi avait vu la série TV avec Bill Bixby qui était “balisee” , un peu dans le sens The A-team TV (1983), car se déroulant toujours selon le meme schema, mais l’interpretation de Bixby était tout bonnement nickel.
Depuis, j’avais loue le Hulk de Leterrier et avait retrouve le personnagee tragique de la série TV, meme si sous d’autres traits.
Ici, par contre et après visionnage…aie aie aie…
Deja qu’un réalisateur comme Ang Lee pass de Eat Drink Man Woman, The Ice Storm, Crouching Tiger, Hidden Dragon a…Hulk…pour ensuite repasser a Brokeback Mountain, Lust, Caution et Life of Pi; trois lettres: W.T.F. tellement on ne peut s'empecher de penser a un gros pustule vert sur la filmo du real...
Cote casting, cepamieu: Eric Bana insipide, mais qui fait beaucoup penser a une copie-carbone de Christopher Reeves dans Superman—mais en rate tellement il est vain et plat

… Jennifer Connelly transparente, Nick Nolte en free-style car éleveur de caniches mutants tueurs et qui arbore la meme coiffure que ces derniers

. Le seul qui s’en sort est…Lou Ferrigno (et Sam Elliott

) dans un cameo (muet, je crois) qui dure 10 secondes, clair que Lee n’a pas du être nominé au Oscars cette annee-la…
Lee semble bizarrement considerer son film comme un drame familial intra-muros, et le dirige (serieusement) comme tel, alors que le fils se transforme en géant vert rageur et le pere joue les savant fou tendance série Z….
D’un cote la dramatique père-fils (et la “genese” de Hulk) est plutôt interessante, mais le film se perd en palabres incessantes portées par deux acteurs pas vraiment au top et a vrai dire ni convainquants, ni sans doute convaincus…finissant par générer un sérieux ennui chez le spectateurs…(full disclosure: bibi a hachement du lutter contre le sommeil...

Il a gagne, mais c'etait de justesse...)
Lorsqu’ENFIN après (quand meme!) une heure, Hulk apparait reellement dans le recit, c’est malheureusement sous forme de CGs dont on ne peu que douter qu’ils aient été considérés comme vraiment bons en 2003(!) et rabaissent Hulk au statut d’un personnage de jeux video date qui ressemble plus a une version grand mannequin en plastique vert caoutchouteux d’un culturiste de Venice Beach qui fait de l’aérophagie qu’autre chose. Par contre, le visage de Hulk (calque sur celui de Bana) est TRES expressif et l'emotion passe mieux que chez l'acteur...
L’attaque (et le design) des chiens en CGs est un grand moment de Z (assume?) Hulk contre un caniche mutant, qui quand il n’est pas en CGs pourris, ressemble a un Muppet il fallait oser!!
Cote realisation, Lee essaye desesperemment de faire comme Bava avec Diabolik (1968) et de donner un cote “comic-book” a son film, mais ne finit que par livrer de très mediocres split-screen a peine digne d’un telefilm des années 70s, alors ne parlons meme pas d’un film de 2003…
Le dernier combat par contre reussi enfin a capter un esprit "comic-book" (Hulk attaque et "fige" dans les nuages

), mais entre la base de l'histoire (pere vs fils) et le final, ca fait quand meme 90 minutes de "gras" sur un fim de 130+ minutes, ca fait trop, beaucoup trop...
A l’arrivee, on se retrouve avec un film “de F3 mal meuble” de super-hero…Mis-cast, mis-real, concept mal amene, voire mal assume; bref: GROS ratage…
Bref, c'etait pas la culture (ethnique ou pop), ni sans doute les hobbies de Lee, alors puree, qu'est-ce qu'il est venu faire dans cette galere????
Hulk: 2.50 / 5 (lent, ennuyeux (pas vraiment le pitch en lui-meme, mais sa mise en image lente, langoureuse et ininspiree par le real

qui au final rend le film ennuyeux), avis a ceux qui pensaient que les textes de Shakespeare manquaient de gros géant verts agressifs…les autres…passeront leur chemin…)
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.