Malheureusement en VF c'est Cauet.Manolito a écrit :Encore une fois, heureusement qu'il y a Bill Muray...
Garfield - Pete Hewitt (2004)
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
- right hand of doom
- Messages : 958
- Enregistré le : sam. mai 01, 2004 12:38 pm
- Contact :
Sans blague, je vous admire de trouver l'énergie d'aller voir GARFIELD.
Dès l'annonce de sa mise en chantier, dès les premières images en hiver dernier, de penser que l'homme qui tient les manettes de tout ca est l'homme d'ANTITRUST et JOHNNY ENGLISH.
Chapeau bas devant tant d'abnégation. Vous êtes des aventuriers.
Dès l'annonce de sa mise en chantier, dès les premières images en hiver dernier, de penser que l'homme qui tient les manettes de tout ca est l'homme d'ANTITRUST et JOHNNY ENGLISH.
Chapeau bas devant tant d'abnégation. Vous êtes des aventuriers.
- Allan Theo
- Messages : 4703
- Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 9:57 am
- Localisation : Paris
Bouuuuuuuuuuuuuuuuuu le vilain, ANTITRUST j'ai bossé sur la VF et JOHNNY ENGLISH c'était une séance dvd imposée avec mes neveux alors camembert hein !SamReVolt a écrit :Donc tu as été assez con pour allez voir Antitrust et surtout, tu as été assez maso pour subir Johnny English.Haribo a écrit :Ne cherche pas d'alibi Luke, j'ai pas vu BILL & TED mais m'étant déjà farci ANTITRUST et JOHNNY ENGLISH, cette fois je décline quoi
- Homme du nord
- Messages : 249
- Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 10:06 am
Garfield est un nom qui résonne. Surtout dans une grande salle, un église par exemple. Si on avait à crier Garfield dans une église, alors oui, ça résonnerait beaucoup. On pourrait alors le crier plusieurs fois et même régulièrement, tous les dimanches. Petit à petit, et même très rapidement, on instaurerai un sous religion Garfield puis une religion à part entière.
Car Garfield, c’est tout un monde, tout un esprit, tout un concept qui nous est présenté sous cette forme que le commun des mortels appellerai cinéma.
Si on en revient au début, on a Garfield, le chat fainéant, goinfre, roux, mesquin, armé d’un sourire sadique. De cette image, ô combien mauvaise, on obtient par la magie d’un rouleau compresseur X255 V8/2, plus communément appelé machine à formater de chez Disney, un image propre et lisse. On pourrait presque en faire un miroir.
Heureusement, une fois de plus, le seul matou n’est pas englouti mais tous son monde, ses maisons flashy dont la peinture sèche encore, son soleil radieux son ciel bleu (dont la peinture sèche encore), des dialogues gavés de formol et des femmes en minijupes, sauf une grosse qui est en robe rose bonbon (dont la peinture sèche encore).
Mais l’uniformisation d’un univers serait trop facile, si il ne touchait pas tous les sons, musiques et sentiments mielleux qui donne la gerbe. Donc en bon créateur, Peter Hewitt, toujours armé du X255 V8/2 passe la tondeuse et vomit du bon être et de la joie de vivre.
Mais son coté obscur demeure. Il introduit ses marques sadomasochisme par ce collier de chien terrible dont il se sert à la fois sur des animaux mais aussi sur un être humain !
La commission de censure n’est pas infaillible, elle n’a pas non plus remarqué la volonté du réalisateur à libérer les gens de leurs pulsions les plus animales. C’était pourtant clair, Hewitt est un zoophile chevronné puisqu’il oblige son héros à vivre avec des animaux et uniquement ça. Hewitt est son héros qui par tous les moyens veut retrouver ses animaux de compagnie pour retrouver le plaisir qu’il prend avec eux !
Bien sur, il poussera son analyse plus loin en le (se) confrontant directement avec un de son espèce, ici la femme. Mais la conclusion de cette aventure ne montre-t-elle pas que le mal le ronge encore au fond de lui ? Car après tout, celle qu’il prendra a pour métier vétérinaire. Alors reculer pour mieux sauter ? Ou thérapie du mal par le mal ?
Bloqué à sur sa propre analyse dans le film, les éléments prennent ni queue ni tête : un chat qui surfe dans des escaliers, des trains qui s’arrêtent net, JLH en pantalon. A propos… Bellucci avait goûté à la perversité dans Irréversible, Love Hewitt a plongé la tête dans le seau. Frustré d’un amour impossible, elle s’enferme admirablement dans son rôle de potiche coincé prête à se faire pèter le fion. Elle subit tous au long du film des humiliations insoutenables : couverte de couche maquillage, elle devra courir en mini jupe, annuler un rendez-vous pour retrouver un chien disparu et même attendre que le temps passe pendant que Meyer sort des repliques troublantes, comme à cette guichetière : « - arrêtez ce train, ce sont mes animaux et je les aime ».
Voila. Garfield ne se regarde pas, c’est un œuvre qui se vit pleinement par ses tripes. On terminera par cette phrase de Kubrick en son temps : « j’aurai mieux fait d’aller me coucher »
je
Car Garfield, c’est tout un monde, tout un esprit, tout un concept qui nous est présenté sous cette forme que le commun des mortels appellerai cinéma.
Si on en revient au début, on a Garfield, le chat fainéant, goinfre, roux, mesquin, armé d’un sourire sadique. De cette image, ô combien mauvaise, on obtient par la magie d’un rouleau compresseur X255 V8/2, plus communément appelé machine à formater de chez Disney, un image propre et lisse. On pourrait presque en faire un miroir.
Heureusement, une fois de plus, le seul matou n’est pas englouti mais tous son monde, ses maisons flashy dont la peinture sèche encore, son soleil radieux son ciel bleu (dont la peinture sèche encore), des dialogues gavés de formol et des femmes en minijupes, sauf une grosse qui est en robe rose bonbon (dont la peinture sèche encore).
Mais l’uniformisation d’un univers serait trop facile, si il ne touchait pas tous les sons, musiques et sentiments mielleux qui donne la gerbe. Donc en bon créateur, Peter Hewitt, toujours armé du X255 V8/2 passe la tondeuse et vomit du bon être et de la joie de vivre.
Mais son coté obscur demeure. Il introduit ses marques sadomasochisme par ce collier de chien terrible dont il se sert à la fois sur des animaux mais aussi sur un être humain !
La commission de censure n’est pas infaillible, elle n’a pas non plus remarqué la volonté du réalisateur à libérer les gens de leurs pulsions les plus animales. C’était pourtant clair, Hewitt est un zoophile chevronné puisqu’il oblige son héros à vivre avec des animaux et uniquement ça. Hewitt est son héros qui par tous les moyens veut retrouver ses animaux de compagnie pour retrouver le plaisir qu’il prend avec eux !
Bien sur, il poussera son analyse plus loin en le (se) confrontant directement avec un de son espèce, ici la femme. Mais la conclusion de cette aventure ne montre-t-elle pas que le mal le ronge encore au fond de lui ? Car après tout, celle qu’il prendra a pour métier vétérinaire. Alors reculer pour mieux sauter ? Ou thérapie du mal par le mal ?
Bloqué à sur sa propre analyse dans le film, les éléments prennent ni queue ni tête : un chat qui surfe dans des escaliers, des trains qui s’arrêtent net, JLH en pantalon. A propos… Bellucci avait goûté à la perversité dans Irréversible, Love Hewitt a plongé la tête dans le seau. Frustré d’un amour impossible, elle s’enferme admirablement dans son rôle de potiche coincé prête à se faire pèter le fion. Elle subit tous au long du film des humiliations insoutenables : couverte de couche maquillage, elle devra courir en mini jupe, annuler un rendez-vous pour retrouver un chien disparu et même attendre que le temps passe pendant que Meyer sort des repliques troublantes, comme à cette guichetière : « - arrêtez ce train, ce sont mes animaux et je les aime ».
Voila. Garfield ne se regarde pas, c’est un œuvre qui se vit pleinement par ses tripes. On terminera par cette phrase de Kubrick en son temps : « j’aurai mieux fait d’aller me coucher »
je
"Quand on n'a qu'un marteau dans la main, tous les problèmes deviennent des clous." - Park Chan-Wook, 21/01/99 à 10h32.
quand on connait la BD

... et qu'on voit le film, on s'attend à ce qu'il soit dans l'esprit du comic. Surtout avec un Bill Murray pour la voix du matou (je ne parle pas de Cauet, on est sérieux, là)... Que nenni point non! L'ami Bill est le seul et unique à tirer son épingle du jeu: la direction d'acteurs est plus qu'approximative, le scénario, digne d'une séquelle de Matrix (dans le sens commercial, pas dans le sens médical. Quoique...), Jon, O sacrilège, sort avec la nana, alros que dans la bd il NE DOIT PAS, JAMAIS DE LA VIE réussir à ça; Jon est quasi un héros, alors que sa version dessinée est un loser total, Odie le chien est un chien "normal" alors que dans la BD, c'est un ... heu... un truc à la langue pendante... Même le méchant, pourtant joué par un gars du Saturday Night Live (et: oui, j'ai la flemme de retrouver son nom), est ininteressant...
On a donc un film à la Disniais, sans substance aucune, du pur foutage de gueule. En résumé, ils ont reformaté une BD pour adultes hilarante en film chiant pour gnards attardés.
Bizarre: j'ai beaucoup aimé Johnny English et Antitrust (et Je suis sur Mac).
J'en conclus qu'un producteur à l'égo surdimensionné a décidé que, après avoir acquis les droits de la BD pour le ciné, il pourrait reformater çà n'importe comment. Jim Davis, le papa de Garfield, a, j'espère engagé de sympatiques Corses aux trousses dudit producteur!

... et qu'on voit le film, on s'attend à ce qu'il soit dans l'esprit du comic. Surtout avec un Bill Murray pour la voix du matou (je ne parle pas de Cauet, on est sérieux, là)... Que nenni point non! L'ami Bill est le seul et unique à tirer son épingle du jeu: la direction d'acteurs est plus qu'approximative, le scénario, digne d'une séquelle de Matrix (dans le sens commercial, pas dans le sens médical. Quoique...), Jon, O sacrilège, sort avec la nana, alros que dans la bd il NE DOIT PAS, JAMAIS DE LA VIE réussir à ça; Jon est quasi un héros, alors que sa version dessinée est un loser total, Odie le chien est un chien "normal" alors que dans la BD, c'est un ... heu... un truc à la langue pendante... Même le méchant, pourtant joué par un gars du Saturday Night Live (et: oui, j'ai la flemme de retrouver son nom), est ininteressant...
On a donc un film à la Disniais, sans substance aucune, du pur foutage de gueule. En résumé, ils ont reformaté une BD pour adultes hilarante en film chiant pour gnards attardés.
Bizarre: j'ai beaucoup aimé Johnny English et Antitrust (et Je suis sur Mac).
J'en conclus qu'un producteur à l'égo surdimensionné a décidé que, après avoir acquis les droits de la BD pour le ciné, il pourrait reformater çà n'importe comment. Jim Davis, le papa de Garfield, a, j'espère engagé de sympatiques Corses aux trousses dudit producteur!
Je suis monteur... Souriez!

Liberez le Tibet!

Liberez le Tibet!
MovieRev a écrit :Pauvre Peter Howitt, il trouvera peut-être plus jamais de boulot, à cause d'un mec appelé Peter Hewitt qui a pondu Garfield.Mathesar a écrit : Bizarre: j'ai beaucoup aimé Johnny English et Antitrust (et Je suis sur Mac).
ouf! je comprends mieux maintenant. Soulagé que je suis.
bin si j'étais Peter Howitt, je ferais un proces à Peter Hewitt pour usurpation!!
Je suis monteur... Souriez!

Liberez le Tibet!

Liberez le Tibet!









