
J’ai eu le sentiment de découvrir un diamant brut, sans fautes, avec son propre rapport au fantastique (amené par des touches discrètes), avec sa propre personnalité, qu’on pourrait situer quelque part entre un Carpenter et un Cronenberg.
Et puis voilà : vision subjective sophistiquée au steadicam (McTiernan s’en souviendra), acteurs sublimes, peu de dialogues, ambiance hivernale et fantastique, musique d’Horner glaçante, aspect mystique, l’église et le quartier en ruine, et… de vrais loups. C’est con à dire mais en 2025, voir de vrais animaux dans les rues d’une ville, et les voir traverser une vitre, est bien plus bluffant et impressionnant qu’en CGI (qui aurait sur moi l’effet inverse). Ça s’apprécie car il s’agit de prouesses qu’on n’est certainement pas prêt de revoir.
Je vous rejoins donc sans la moindre hésitation dans vos commentaires élogieux.